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Québec 2019

Filière ANDI : Arts Numériques et Divertissement Interactif

Montréal, capitale mondiale de l’art et de la créativité numériques

Montréal occupe une position enviable dans le peloton de tête mondial en art et créativité numériques, notamment en arts numériques interdisciplinaires et indépendants, en jeu vidéo, en immersion, en réalité virtuelle et augmentée, en effets visuels, en documentaire interactif et en installations participatives dans l’espace public. Ce leadership s’élargit et s’approfondit par les travaux majeurs effectués en intelligence artificielle (IA) où Montréal s’affirme clairement comme un nouveau leader mondial dans ce secteur.

Dès l’exposition universelle de 1967, Montréal est déjà identifiée comme pionnière et terreau fertile de ce qui allait devenir le multimédia. Cette antériorité s’enracine progressivement jusqu’à aujourd’hui car la ville possède indéniablement tous les ingrédients nécessaires pour se hisser au sommet : masse critique d’artistes et d’artisans, avancées technologiques fulgurantes, climat créatif stimulant, fondations et chaires de recherche éclairées, organismes dynamiques et flexibles, chefs d’entreprises visionnaires.

La nouvelle réalité numérique pousse la ville de Montréal à s’adapter à cette nouvelle réalité. Elle assume rapidement un leadership mondial dans plusieurs secteurs, notamment dans les champs des arts numériques, des nouvelles narrativités, du jeu vidéo (VR, AR, serious game, marketing, art), de l’immersion, de la réalité virtuelle et augmentée, des effets visuels, des expériences interactives dans l’espace public et de l’intelligence artificielle (IA).

Profil de l’industrie du multimédia, de l’internet et du jeu vidéo… Quelques repères

Au Québec, les Arts Numériques et Divertissement Interactif (ANDI) se définit comme regroupant principalement les entreprises de jeux vidéo, de l’animation multimédia, des applications interactives et du spectacle multimédia. 143 acteurs dans la région de Québec interviennent sur ce secteur dont 126 entreprises qui représentant à elles seules près de 2 300 emplois, 12 centres de recherche et 5 institutions de formation.

Objectifs d’affaires de la filière ANDI

  • Augmenter le réseautage entre le milieu du financement privé et l’industrie,
  • Permettre aux entreprises en démarrage de bénéficier d’un transfert de connaissances des experts du milieu,
  • Bonifier les liens et la notoriété des entreprises du créneau d’excellence et du milieu financier à l’international selon le stade de développement et la maturité de celles-ci,
  • Augmenter les ventes et les partenariats stratégiques sur les marchés extérieurs,
  • Attirer des producteurs et joueurs importants à l’international notamment dans le milieu de la production d’animation,
  • Mettre en valeur à l’international le bassin de talents unique du créneau d’excellence,
  • Initier deux projets de propriété intellectuelle (PI) en développement, en production ou en commercialisation,
  • Mailler les entreprises et le milieu de la recherche pour les propriétés intellectuelles (PI) de l’industrie.

 

Focus sur le jeu vidéo à Montréal : un écosystème riche et bouillonnant

Pour ne parler que du jeu vidéo, Montréal fournit nos seulement de la main d’œuvre créative aux grands studios internationaux, mais témoigne également à l’échelle locale d’un dynamisme et d’une effervescence certaine avec plus de 150 entreprises indépendantes dans ce secteur d’activité.

La création indépendante cohabite avec une industrie du divertissement issue de compagnies privées et d’institutions. L’écosystème montréalais compte également une scène dynamique de startups dans le domaine du jeu vidéo (et des applications mobiles). De nouveaux modèles de financement ont vu le jour avec des investisseurs, des incubateurs, des événements et des lieux de partage des savoirs. La création numérique s’est transposée dans l’espace public, touchant un public plus large. L’écosystème est complexe et riche : les interdépendances se multiplient, les spécificités demeurent. De la création en centres d’artistes à la recherche en institutions, des petites boîtes de jeu vidéo aux grandes entreprises technologiques, chacun dans sa spécificité et avec son public propre, les différents milieux et acteurs bouillonnent ici et rayonnent à l’étranger.

L’avenir de l’économie numérique à Montréal est assurée à condition de poursuivre le processus collaboratif entre artistes, créateurs, penseurs, concepteurs, programmeurs, designers, entrepreneurs et investisseurs du numérique. Mais la création et la créativité numériques montréalaises et québécoises demeurent un secret bien gardé. Si Céline Dion, le Cirque du Soleil et Arcade Fire ont laissé une empreinte partout sur la planète, le Montréal numérique reste quant à lui surtout connu des spécialistes et on mesure mal l’ampleur de l’impact mondial actuel de ses artistes, industries, et institutions.